Vérification de la pression de gonflage

Les automobilistes ont trop souvent tendance à oublier la pression de gonflage de leurs pneumatiques, voire carrément la négliger.

Il est normal qu’un pneumatique se dégonfle naturellement, car la gomme qui le compose n’est pas totalement imperméable à l’air. Même sans rouler, un pneu peut perdre jusqu’à 0,1 bar par mois.

Or, le respect des pressions de gonflage revêt la plus haute importance pour la sécurité du roulage. Un sous-gonflage provoque une élévation anormale de la température des constituants du pneu.

L’utilisation d’un véhicule équipé de pneumatiques gonflés à une pression inférieure aux pressions recommandées par le constructeur automobile ou le manufacturier dégrade les pneumatiques.

Cette dégradation est irréversible et peut entraîner une mise hors service du pneumatique.

Les effets négatifs d’une pression de gonflage insuffisante ne sont pas nécessairement immédiats, et peuvent même ne se manifester qu’un certain temps après correction.

Il faut vérifier régulièrement les pressions, si possible tous les 15 jours et impérativement avant chaque grand trajet, sans oublier la roue de secours. Ces vérifications doivent être effectuées « à froid ».

On entend par pneus froids, des pneus n’ayant pas roulé depuis au moins deux heures ou ayant roulé 2 à 3 km à allure réduite (roulage ville).

La pression augmente en cours de roulage, c’est normal. Si les pressions sont vérifiées après un certain parcours (pneus chauds), considérez que pour être correctes, elles doivent être supérieures de 0,3 bar à celles préconisées à froid.

Ne jamais dégonfler les pneumatiques « à chaud ».

Enfin, pour une parfaite étanchéité, le bouchon de valve est un élément indispensable. Celui-ci doit comporter à l’intérieur un petit joint pour assurer l’étanchéité et protéger l’intérieur de la valve.

La valve est une pièce technique conçue pour fonctionner avec son bouchon.

Et n’oubliez pas PNEU NEUF = VALVE NEUVE